CONFIRMÉS EN 2011, LE CANNABICITRAN ET LE CANNABITRIOL, SONT RELATIVEMENT NOUVEAUX DANS LA RECHERCHE SUR LES CANNABINOÏDES
Pour classer les types de cannabinoïdes, on distingue trois grandes catégories. Les phytocannabinoïdes, qui se trouvent naturellement dans la plante de cannabis. Les endocannabinoïdes, qui se trouvent dans le corps humain et enfin, les cannabinoïdes synthétisés chimiquement. De nombreux phytocannabinoïdes ont deja été identifiés et la recherche continue d’en découvrir d’autres. Aujourd’hui, les botanistes découvrent que les molécules de type cannabinoïde dans les plantes sont plus répandues qu’on ne l’avait pensé. Examinons l’une des plus récentes découvertes de la science des phytocannabinoïdes.
PHYTOCANNABINOÏDES La plante de cannabis incarne une corne d’abondance de composés chimiques, dont l’effet combiné confère des caractéristiques spécifiques à la plante par l’effet d’entourage. En conséquence, le pourcentage de chacun de ces composants divise la plante en trois types principaux : 1er type :signifie la caractérisation des plantes de cannabis avec un taux élevé de tétrahydrocannabinol (THC) (>0,3 %) et un faible taux de cannabidiol (CBD) (<0. 5 %), ce qui en fait un psychotrope. 2em type : caractérise un ratio mixte de CBD et de THC. Souvent avec la présence prédominante du premier, ce qui permet de maîtriser l’effet intoxicant du THC constitutif. 3em type : correspond a une composition à fort pourcentage de CBD avec des traces de THC. Les autres types sont le type 4 et le type 5 represente les variantes « à dominante CBG » et « sans cannabinoïdes ». Il y a plus de 100 cannabinoïdes et 400 composés dans la plante de cannabis. En revanche, plusieurs de ces constituants restent encoreinexplorés. Cependant, grâce aux modifications favorables des lois sur la plante, davantage de ces composés cachés sont maintenant explorés. Deux d’entre eux sont le cannabicitran et le cannabitriol.
LE CANNABICITRAN ET LE CANNABITRIOL Au début, on pensait que le CBG était la seule molécule précurseur de la plante de chanvre. Elle produisait plusieurs cannabinoïdes dont le CBD et le THC. Cependant, elle a ete rendu invalide par des études montrant que le Cannabichromene (CBC) (également un produit phytochimique) se ramifie encore en CBT : le Cannabitriol. Depuis sa découverte en 1966, les scientifiques ont analysé et confirmé la présence d’au moins neuf types différents de CBT, chacun présentant une légère différence dans sa structure moléculaire et son composé de base. légère différence dans sa structure moléculaire et son composé de base CANNABICITRAN
Le Cannabicitran, également connu sous le nom de CBT-C, est l’un des nombreux sous-ensembles de ce composé biosynthétisé. Il se situe dans le cannabis parmi la série des olivetols. Ce composé, trouvé à des concentrations maximales dans les distillats (1 à 5 %) du Cannabis sativa (type III), serait synthétisé à partir de la molécule précurseur CBDA, d’où sa faible psychotropicité. Olivetol Avant son identification dans le haschisch libanais, un composé similaire, le « cytrilidène« , avait déjà été synthétisé par le chimiste Leslie Crombie en 1971. Ce composé appelé ainsi en raison de sa ressemblance avec un produit naturel de la plante de cannabis découvert dans les années suivantes. Depuis l’isolement de ce phytocannabinoïde, de nombreuses théories sur son fonctionnement et ses bienfaits ont vu le jour et ont été contestées. Néanmoins, une étude menée par Mahmoud Elsohly a découvert que la TCC (thérapies comportementales et cognitives) permettait de réduire la pression oculaire chez les lapins. Ce qui en fait un traitement potentiel du glaucome et d’autres affections connexes. Parmi les nombreux phytocannabinoïdes, le Cannabicitran, classé comme un composé diéther, a une relation chimique analogue au CBD. Comme le CBD l’est avec le THC, on peut dire qu’il contribue à l’effet d’entourage de la plante. Grâce à cette relation, il gagne en popularité comme élément thérapeutique dans l’industrie du chanvre. Il est maintenant formulé sous forme de teintures, d’huiles, d’extraits et de concentrés.
LE CBT-C SERT D’ANTICORPS À LA TRANSFORMATION CHIMIQUE PROVOQUÉE PAR LE THC En raison des restrictions imposées par la législation sur le cannabis, les études sur les avantages et les effets néfastes du cannabicitran ont été limitées. En 2007, des recherches destinées à identifier les effets de dépendance du THC – à la recherche de modulateurs des composants psychoactifs du THC – ont montré que le CBT-C servait d’anticorps à la transformation chimique provoquée par le THC. Les chercheurs en on déduit qu’il servira d’amortisseur efficace sur les effets psychoactifs du THC. Le cannabinoïde, CBT-C, peut également servir de marqueur lors des tests chromatographiques des cannabinoïdes. Comme il est retenu plus longtemps sur la colonne pendant l’analyse, il est indicatif de l’achèvement de l’analyse de l’échantillon. La première référence en ligne au CBT-C remonte à 1970. Un chimiste utilisant la chromatographie flash en phase normale a isolé du CBG à partir d’un distillat de chanvre riche en CBD. Voyant l’effet de cette technique, il a pensé à inverser le processus en utilisant la chromatographie flash en phase inversée. Cette découverte lui a permis de recueillir d’autres composés, dont le Cannabicitran. En 2011, le CBT-C a finalement été confirmé comme étant un cannabinoïde en utilisant une méthode chromatographique moderne. Contrairement à la famille du composé, il a été isolé de la plante médicinale chinoise Rhododendron Anthopogonoides. Une plante largement utilisée dans le traitement de la bronchite et d’autres affections respiratoires. Les données sur les caractéristiques et les avantages de ce composé restent encrore très insuffisantes. Cependant, grâce à l’élargissement des connaissances et à la découverte des trésors cachés, l’accent peut maintenant être mis sur la compréhension des autres cannabinoïdes encore peu connu.